L’expression qui caractérise le mieux Alfonsina Romantica est sans doute «  Le partage d’une tradition  ». Nous souhaitons faire partager une émotion à notre public  !
L’essence même de la musique et de la danse c’est bien cette spiritualité qui nous traverse en laissant une trace  ! C’est aussi une universalité que nous avons à cœur de faire vivre à notre public.
Nous ne sommes pas très éloignés des musiques et des danses de notre patrimoine. Ces différences n’ont pu surgir que sur une terre différente, mais y a-t-il une différence si importante qui rendrait cette culture étanche à notre entendement  ? Non, et c’est bien là la magie des pratiques artistiques  et notre ambition ultime.
On retrouve dans les musiques de l’Argentine, les influences de l’Afrique, de l’Espagne, de la France aussi. Il est amusant de noter les relations artistiques entre les deux pays (Carlos Gardel le chanteur argentin le plus célèbre est né à Toulouse, Olga, la sœur d’Erik Satie a vécu en Argentine, Astor Piazzolla fut l’élève de Nadia Boulanger en France… ).
Nous exprimons ces métissages à travers des arrangements musicaux et une scénographie qui tente de souligne ces parentés culturelles. La danse très visuelle de Jean Luc Colas et Camille Pascart accompagne d’une nouvelle lumière ces «  chansons des rues  » maintenant inscrites au répertoire des grandes formations de musique classique.